dimanche 3 mai 2015

Matin

Matin

Le souffle doux du matin humide
caresse mon haleine
Le sang bleu sous les veines éclairent ta peau lactée
Des perles nacres courent
Je reprend mon haleine, et poitrine contre poitrine
Nos langues se mêlent
Le mot est mort
La vie flambe
Je suis toi, tu es moi
Tes fesses lunaires luisent à la lumière du matin
laissant paraître la nacre de la vie

Valéry Grancher 4 Mai 2015

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